Le Défilé

version française suit ...
Le défilé is a three-part presentation that examines the mechanics of observation and the contexts in which we look. In succession, these works are passive, private and perverse drawing their details from the formats of television, the home move and even pornography. The artist, inspired by her initial role as documentarian/voyeur in Women Walking, becomes progressively self-reflective as the subject of her own explorations.
-----
Le défilé est une présentation vidéographieque en trois parties qui examine les mécanismes de l'observation et les contextes dans lesquels nous regardons. En succession, ces travaux sont passifs, personnels et pervers tirant leurs détails des formats télévisuels, la vidéo d’amateur et pornographie. L'artiste, inspirer de son rôle initiale comme documentariste dans Women Walking, se réfléchit progressivement en tournant la caméra sur elle-même et devenant l’objet de ses propres explorations.




Women Walking
2002, 1 minute
De l'estrade aux rues de la ville, les femmes qui marchent se trouvent partout; ces promeneuses au don d'ubiquité flânent, déambulent et même glissent dans notre champ de vision. Les femmes qui marchent ont joué aussi un rôle prépondérant et prolifique dans les oeuvres d'autres artistes. La caméra saisit sur le vif cet objet traditionnel et universel de désir, le pied presque nue ou parée de nombreux ornements. La vidéo est accompagnée par une bande sonore d'applaudissements retentissants, transformant l'obsession en absurde.
PRESENTATIONS : IVFEST, Second International Video Festival - Kerela India, mai 2003; Exposé: Sudbury, Canada. août 2003; Nomads - Washington D.C., USA, février 2002
-----
From runway to city street, women walking are everywhere – these ubiquitous strollers saunter, sashay even glide across our range. Women walking have even played a prominent and prolific role in the work of other artists. This video documents – in closely cropped fashion – the feet of several subjects walking. A traditional and universal object of desire, the nearly naked or heavily adorned female appendage is framed in action by the camera. Each tightly focused gaze accompanied by a soundtrack of raucous applause transforms obsession into the absurd.
SCREENINGS: IVFEST, Second International Video Festival - Kerela India, May 2003; Exposé: Sudbury, Canada. August 2003; Nomads - Washington D.C., USA, February 2002



Je t’aime
2003, 1 minute
Presque la prélude à une épave de train. La confusion stylisé sonne les alarmes mais nous donne pas le temps de réagir. L'écran est rempli brièvement en interval, du visage de l’artiste, se déplaçant rhythmiquement à une bizarre bande sonore. Les apercus courts des mains saisissant le cou de l'artiste finissent à la hâte le vignette. Distribution: Vtape
PRESENTATIONS : Uncommon Projections Sudbury, Canada, November 2003
-----
Almost the preface to a ‘train wreck’, this stylized confusion sounds alarms but leaves no time to react. The screen is filled briefly with segments of close-up footage, sections of the artist’s face and head moving rhythmically to a bizarre sound track. Short glimpses of hands clutching the artist’s neck hastily end the vignette.
SCREENINGS: Uncommon Projections Sudbury, Canada, November 2003



All of me
2003, 1:20 minutes
All of me confronte ses visionneuses avec l'examen scrutateur de la caméra du corps de l’artiste à tenue légère. Un bikini rose devient un geste de modestie avec le sujet maladroit se tournant, parfois tâtant et se déclenchant, sur des mules à hauts talons, pendant que l'objectif se déplace, de haut en bas, à travers sa chair et figure. Ce travail profite de la résonance entre la titillation du spectateur et le comportement exploité de l’objet visé.
-----
All of me confronts its viewers with a camera’s cartographic scrutiny of the artists semi-clothed body. Hot-pink bikini becomes a gesture of modesty with the awkward subject moving around and around, sometimes fumbling and tripping on stiletto slippers, as the lens moves up and down her flesh and shape. This work capitalizes on the resonance between viewer titillation and the subject’s exploited demeanor.